J’ai eu la chance de participer à cette journée d’étude avec mon collègue Quentin Petit dit Duhal, doctorant en histoire de l’art et sur le genre à l’université Paris Nanterre. En tant que créateur et créatrice du collectif pour une histoire de l’art féministe et queer : Arts et Représentations Queers (ARQ). Nous avons proposer une présentation de la naissance de ce groupe, et les raison de son existence.


Pour le présenter rapidement, l’ARQ est un collectif de recherche qui a pour but de produire, rassembler et valoriser la recherche scientifique dans les domaines de l’histoire de l’art et de la pratique artistique féministe et queer. Les artistes féministes et les artistes queers, représentant une minorité en soi, sont connu·es par un même public, fidèle mais réduit, qui ne leur permet pas une accessibilité à la légitimation institutionnelle. Pourtant, lorsque nous avons lancé l’ARQ il y a environ 3 mois, nous avons assisté à un gain rapide de visibilité qui semble traduire, pour nous, un besoin et une réelle attente de la part des étudiant-es mais aussi des professionnel·les. Le collectif cherche alors à établir un état des lieux et l’analyse des représentations artistiques sous le prisme de la question des minorités sexuelles, de genres, de classes et de races par différents biais que l’on vous présentera ultérieurement.