Pour cette journée d’étude, j’ai eu la chance de présenter avec mon collègue et ami Quentin Petit Dit Duhal une intervention intitulée : « Collectif ARQ et histoire de l’art : féminismes, genres et sexualités« . Nous avons fondé tou-tes les deux ce collectif dans le but de rassembler les jeunes chercheurs-euses (Master / Doctorat / Docteur-e depuis peu / Indépendant-e issu-e de parcours universitaire) et des jeunes praticien-nes travaillant sur les arts et les représentations féministes et/ou queers.
Notre site : le collectif Arts et Représentations Queers
En attendant la publication du texte sur HAL, je vous mets l’introduction :
« Pour le présenter rapidement, l’ARQ est un collectif de recherche qui a pour but de produire, rassembler et valoriser la recherche scientifique dans les domaines de l’histoire de l’art et de la pratique artistique féministe et queer. Les artistes féministes et les artistes queers, représentant une minorité en soi, sont connu·es par un même public, fidèle mais réduit, qui ne leur permet pas une accessibilité à la légitimation institutionnelle. Pourtant, lorsque nous avons lancé l’ARQ l’année dernière, nous avons assisté à un gain rapide de visibilité qui semble traduire, selon nous, un besoin et une réelle attente de la part des étudiant-es mais aussi des professionnel·les. Le collectif cherche alors à établir un état des lieux et l’analyse des représentations artistiques sous le prisme de la question des minorités sexuelles, de genres, de classes et de races par différents biais que l’on vous présentera ultérieurement.
L’ARQ rassemble plusieurs étudiants et étudiantes en master, en doctorat, en école des beaux-arts et des jeunes docteurs en non mixité choisis, et établit de fait la volonté d’une production des savoirs par et pour nos communautés. Tout le monde peut participer mais tou-tes n’ont pas le même statut, puisque nous mettons au centre des décisions les femmes et les personnes queers, mais cela n’empêche pas les collaborations et la participation de tou-tes.
Chaque membre participe à hauteur de ses capacités matérielles, et le collectif met tout en œuvre pour valoriser le travail de ses membres, afin de centraliser les productions de la jeune recherche en études féministes et queers dans notre domaine. »
Programme de la journée d’étude : ici